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Regards sur la trisomie 21
16 décembre 2010

Réaction d'une soeur ainée

Au moment de notre déménagement, j'ai eu le droit à une réflexion de ma fille ainée que j'aimerai vous faire partager car cela m'a fait à la fois mal et en même temps je me dis qu'elle a bien fait de me le dire.
Comme nous devions déménager, nous étions donc à la recherche d'une nouvelle école pour les enfants. Pour Quitterie, pas de soucis : nous avions trouvé une CLIS qui l'acceptait et dont j'avais eu de très bon écho. Le choix a donc été vite fait pour elle. Pour les trois autres, nous pouvions soit les mettre dans la même école que Quitterie située en plein centre ville soit les mettre dans une autre école située dans un quartier très sympa et dont j'avais eu de très bon écho. Nous avions décidé de choisir l'école en fonction du lieu de la maison que nous pourrions trouver. En discutant au téléphone avec une amie, je lui expliquais tout cela en lui disant que finalement ce serait peut être plus simple de mettre tous les enfants dans la même école et de trouver un logement à proximité. Quelle ne fut pas ma surprise quand ma fille ainée (8 ans et demi) a débarqué en pleurs dans ma chambre juste après mon coup de fil. Elle m'a alors expliqué qu'elle ne voulait pas être dans la même école que Quitterie. Je suis restée sans voix face à son désespoir. Je n'avais du tout anticipé cette réaction de sa part surtout qu'elle accepte plutôt bien sa soeur et ne m'a jamais montré la moindre réaction de rejet vis à vis de Quitterie. Elle m'a alors expliqué qu'elle n'avait pas envie que Quitterie la colle dans la cour (ce qui effectivement aurait pu être le cas !). Elle allait devoir se faire de nouvelles amies et ne voulait pas avoir sa soeur dans les pattes (elle n'a pas dit cela comme ça mais je pense que c'était le sens de ses paroles.) Après un petit temps de surprise, je l'ai remercié de m'avoir dit cela et que je comprenais sa demande, qu'on ferait du coup notre possible pour les mettre dans une autre école. Avec le recul, je suis contente qu'elle m'ait dit cela car je ne m'en doutais pas du tout. Avoir une soeur différente peut être un poids pour les frères et soeurs même si en apparence ils le vivent très bien en famille. Finalement, Quitterie a son école pour elle toute seule ce qui lui plait beaucoup. Un taxi l'amène et la ramène le soir donc je n'ai pas de soucis de conduite et nous avons trouvé une maison à deux pas de l'autre école ou sont nos trois autres enfants. Grâce à Astrid, toute la famille a trouvé un bon équilibre.

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Commentaires
N
Bonjour<br /> je vis la meme situation avec mon fils qui a 16 ans, il ne veut pas que ses copins découvrent la trisomie de sa soeur en l'attendant à son lycée meme si il prend beaucoup soins d'elle.<br /> J'ai compris son besoin, je le respecte mais en meme temps je ne cesse de lui démontrer qu'il faut qu'il soit courageux pour accepter l'handicap de sa soeur et qu'il doit etre fiére d'elle<br /> nawal du maroc
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A
c'est compréhensible : même les enfants ont besoin de "souffler", j'ai eu un peu le même souci avec mon frère à l'adoléscence ( il n'est pas trisomique) mais il m'a fait comprendre de ne pas trop le coller avec ses potes ( bah, on est pas pareils avec ses copains devant sa soeur c'est sur)<br /> et puis la miss prfitera mieux de sa petite soeur car elle lui manquera avec le temps !!!!!<br /> ce n'est rien: passer de bonnes fêtes !!!!! le père-noel arrive !!!<br /> bises
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